La médecine douce est considérée de manière particulière par la Sécurité sociale et ne bénéficie à ce titre pas d’un remboursement complet. La prise en charge n’est que partielle voire nulle dans certains cas. Voilà qui rend l’intervention d’une complémentaire de santé indispensable. Intéressons-nous à la façon dont un organisme complémentaire peut vous aider à réduire le coût de vos dépenses en médecine alternative.
Médecine douce, une reconnaissance à part par l’Assurance maladie
La sophrologie, la psychologie, l’ostéopathie ou encore l’hypnose, sans oublier l’aromathérapie, la balnéothérapie, l’herbologie, l’acupuncture ou l’homéopathie, toutes ces disciplines sont considérées comme « médecine douce ». Par ce terme – on retrouve aussi les noms médecine alternative, médecine naturelle ou médecine complémentaire – on désigne les pratiques de soins non-conventionnelles (PSNC). Concrètement, cela signifie que ces disciplines ne sont pas reconnues sur le plan scientifique par la médecine conventionnelle. De plus, elles ne sont pas enseignées lors du cursus « initial » des professionnels de santé, mais bien de manière complémentaire.
Plus de 150 pratiques à visée thérapeutique sont concernées. Chaque pratique est une approche qui appréhende le corps comme un tout, et ne s’intéresse pas à un seul symptôme.
Quatre médecines douces bénéficient d’un traitement particulier et sont officiellement reconnues par l’Assurance maladie : l’ostéopathie, l’acupuncture, l’homéopathie et la mésothérapie. Mais leur prise en charge n’est pas pour autant meilleure. Aucun remboursement de l’ostéopathie par la Sécurité sociale. Le remboursement de l’homéopathie est lui possible, avec un tarif à la consultation variable selon le secteur. Partielle, la prise en charge laisse un reste à charge souvent élevé pour qui veut profiter des médecines alternatives.
La prise en charge de la « médecine douce » par les complémentaires de santé
Puisque le niveau de remboursement est faible ou nul pour les médecines douces en se limitant au régime obligatoire, il est pertinent de disposer d’une complémentaire de santé. Elle peut vous apporter une couverture complète si vous avez recours à certaines pratiques.
On retrouve au sein des organismes de santé deux modalités de prise en charge : soit à l’acte soit sous forme de forfait global.
- Un forfait global annuel peut vous permettre de disposer d’une enveloppe à utiliser selon vos besoins pour une liste de médecines douces prévues au contrat (homéopathie, ostéopathie, acupuncture, nutritionniste, podologie, chiropractie par exemple). Ce montant est variable d’un contrat à l’autre, et peut être de 100, 200 ou 300 €, sans limite de montant par acte.
- La prise en charge à l’acte ne permet pas la même souplesse. Dans ce cas, les médecines douces ou toute autre pratique prescrite sur ordonnance par un médecin sont remboursées via un forfait par acte. Il peut être de 30 ou 40 € par exemple, avec un nombre limité d’actes sur l’année.
Que vous optiez pour une prise en charge avec un forfait ou par acte, l’intégration des médecines douces dans un contrat complémentaire s’avère économique. Les organismes spécialisés ont compris que ces pratiques apportent des résultats et sont parfois très utiles en complément de la médecine traditionnelle pour traiter certaines troubles. Voilà qui explique qu’elles sont ouvertes aux remboursements.
Pour choisir la bonne formule de remboursement des médecines douces, ne vous intéressez pas uniquement au sujet du forfait ou de l’acte. Choisissez un contrat avec une dispense de frais grâce au tiers-payant (chez les professionnels de santé partenaires de votre contrat de complémentaire santé).
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Last modified: 5 octobre 2020
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