La dépendance est l’impossibilité totale ou partielle d’accomplir les gestes simples du quotidien. Une perte d’autonomie qui se manifeste généralement chez les personnes âgées.
D’après les chiffres de l’INSEE et de l’Institut National d’Etudes Démographiques, d’ici 2070, la France comptera 26 millions de personnes âgées de 60 ans et 13,7 millions de personnes âgées de plus de 75 ans. Plus de la moitié de la population française aura donc plus de 60 ans.
Ce vieillissement de la population a des répercussions directes sur la problématique de la dépendance en France.
La dépendance, une réalité qui prend de l’ampleur…
Depuis le 1er janvier 2023, de nouvelles mesures orientées prévention et accessibilité aux soins, sont rentrées en vigueur. Ces nouvelles réformes ont pour but d’améliorer notre système de santé.
Nouveautés santé 2023 : la prévention et la protection pour tous
Les avancés dans le domaine de la recherche et les évolutions sociétales actuelles, obligent notre système de santé à s’adapter pour mieux répondre aux besoins des français.
Voici donc 2 réformes qui illustrent bien ce constat :
Le nombre de travailleurs indépendants était en hausse de 12.2% en 2019. Selon les derniers chiffres du site internet secu-indépendants.fr, ce sont donc plus de 3.2 millions de professionnels qui sont concernés par une perte de revenu lourde consécutive à une invalidité. Afin de maintenir leur niveau de vie et celui de leur famille, les indépendants doivent se doter d’une protection sociale complète et adaptée.
Invalidité, l’Assurance Maladie ne suffit pas
En 2020, la Sécurité sociale des indépendants (SSI), remplace le régime de protection sociale des indépendants (RSI). C’est la CPAM (caisses primaires d’assurance Maladie), qui devient l’interlocuteur privilégié des travailleurs indépendants. Les travailleurs non-salariés bénéficient désormais d’une couverture sociale pratiquement identique à celle des salariés. Plus d’informations sur le sujet dans notre article dédié :Protection sociale du « travailleur indépendant » : ce qui change en 2020.
En ce qui concerne l’invalidité, la prise en charge de la part de l’Assurance Maladie n’est pas suffisante. Cela peut avoir des conséquences relativement lourdes sur l’équilibre financier des travailleurs non-salariés.
Certes, les indépendants comme tous les salariés peuvent bénéficier d’une pension d’invalidité, mais l’indemnisation de l’Assurance Maladie est insuffisante. Car, l’allocation perçue par le professionnel est plafonnée en fonction d’une des catégories d’invalidité suivante :
7 Français sur 10 disent être gênés par le bruit dans leur quotidien. Une nuisance sonore qui est surtout présente dans les zones urbaines avec le bruit des transports (aériens et terrestres), les bruits de voisinage, les bruits d’activités (industrielles, sports mécaniques, travaux publics.), les restaurants, bars et boites de nuit…
Des nuisances quotidiennes auxquelles on ne prête plus attention, mais qui peuvent avoir de graves répercussions sur notre santé physique et mentale.
Les nuisances sonores : des effets néfastes et durables sur notre santé
Les premiers effets de la fatigue auditive ne se ressentent pas tout de suite, surtout quand on y est exposé de manière continue. Mais une fois retiré dans un environnement calme, des sifflements, des bourdonnements voire des acouphènes commencent à surgir. Ces gênes peuvent finir par conduire à une perte partielle ou totale de l’audition si aucune disposition n’est prise. Selon une étude de l’inspection générale interministérielle du secteur social (IGAS), de novembre 2021, 10% des Français sont atteints de déficiences auditives, notamment les plus âgés.
Les risques induits par les nuisances sonores vont au-delà de la qualité de l’audition pouvant engendrer d’autres problèmes de santé mal connus du grand public comme :
D’après les chiffres de l’Assurance Maladie, en 2020, 5.4 millions de Français n’avaient pas déclaré de médecin traitant. Il est vrai que déclarer un médecin n’est pas obligatoire, mais est vivement conseillé si l’on souhaite bénéficier d’un bon suivi médical.
Le médecin traitant peut être déclaré à partir de 16 ans et de 2 façons différentes : soit par le biais d’un formulaire à télécharger sur le site https://www.ameli.fr, puis à envoyer par courrier, soit directement en ligne via votre médecin.
Un médecin et son patient – source : Istock
Une fois déclaré, le médecin traitant doit être le premier interlocuteur en cas de problème de santé. Il est celui qui va poser le premier diagnostic sur votre mal (hors urgences vitales).
Le monde agricole tente de se renouveler par des mesures et des actions visant à attirer la nouvelle génération. Tous les 10 ans, le recensement agricole permet de mesurer les évolutions et faire l’état des lieux du secteur. Voyons comment le renouvellement des générations se traduit dans les chiffres du ministère de l’agriculture publié le 10 décembre 2021.
L’agriculture Française, encore une affaire de famille ?
En 2020, 759 000 personnes occupaient un emploi permanent dans les exploitations agricoles. Cette main d’œuvre permanente endosse la grosse majorité de la charge de travail. Les exploitants et co-exploitants sont souvent membres de la même famille. Les aidants agricoles eux proviennent de plus en plus de l’extérieur.
Une simple consultation chez un médecin peut parfois s’avérer coûteux et ce, malgré le remboursement de l’Assurance Maladie. Car non, la sécurité sociale ne prend pas en charge les dépassements d’honoraires. Partant de ce constat-là, il est parfaitement légitime de se poser les questions suivantes :
Qui sont les médecins autorisés à pratiquer les dépassements d’honoraires ? et surtout quelles sont les solutions qui permettent d’éviter des restes à charge trop élevés ? Cet article aura pour mission de vous éclairer sur ces questions.
Le DPTAM, un dispositif qui limite les dépassements d’honoraires
Tout d’abord, il faut savoir que le gouvernement a mis en place des mesures afin d’encadrer les dépassements d’honoraires. En 2014, dans le cadre de la convention médicale, l’Assurance Maladie met en place la première version d’un « pacte » avec les praticiens. Le Contrat d’Accès aux Soins, qui est devenu en 2017 l’Option Pratique Tarifaire Maîtrisée, puis en 2020 le Dispositif de Pratique Tarifaire Maîtrisée.